La taxation des pesticides : une démarche salvatrice ?

La taxation des pesticides : une démarche salvatrice ?

En vue d’adopter des gestes écologiques pour la planète, plusieurs mesures sont prises. Au nombre de celles-ci, il y a la taxation de certains produits tels que le pesticide. Si cette mesure a été adoptée par plusieurs pays, sa mise en œuvre au Québec suscite de vives réactions. La préoccupation finale reste d’attester qu’une telle démarche est salvatrice aussi bien pour la planète que pour l’économie de cette région canadienne.

Possibilité d’adoption d’une loi portant sur la taxation des pesticides au Québec

Ce mardi, le projet de loi déposé par le ministre de l’Environnement canadien fait cas d’une possible adoption de redevances sur les pesticides. Le ministre fait tout pour éviter de dire qu’il s’agit de taxes. En termes écologiques, plusieurs personnes s’accordent pour reconnaître que les retombées d’une telle mesure seront bénéfiques.

Ainsi, ce concept basé sur le principe du « pollueur-payeur » favorise grandement l’expansion d’une agriculture plus écologique. Marie-Josée Renaud, une activiste en faveur de l’agriculture bio, souligne que cette mesure rétablira l’équilibre des prix entre les produits bio et ceux non biologiques. Selon elle, les pertes que subissaient jusque-là les producteurs engagés dans la cause écologique seront grandement réduites.

Antécédent allant dans ce sens

L’application d’une taxation sur les pesticides n’est pas la première initiative du genre. Relevons qu’auparavant, une autre idée avait été émise sur l’élimination des matières résiduelles. Cette dernière consistait en une hausse des frais liés aux permis octroyés à certaines entreprises dans le cadre de leurs travaux. Il faut noter qu’au Québec, toutes les filiales commercialisant ou utilisant des pesticides doivent détenir un permis.

Ce dernier doit être renouvelé chaque 3 ans, en payant une somme pouvant aller à 702 $ sur cette période. La ville peut toujours opter pour des mesures ayant déjà fait leurs preuves ailleurs. Le cas palpable est celui de la Suède qui taxe plus de 5 $ par kilogramme d’éléments actifs commercialisés. Avec ce cas, celui du Danemark et celui de la Norvège, le Québec ne manque pas d’exemple.

Objectif recherché

Bien que l’idée d’une taxation des pesticides soit bonne, certains comme l’UPA se penchent plus vers les démarches incitatives. Ils estiment que celles-ci sont beaucoup plus productives. Aussi, l’UPA préconise plutôt la mise en place de primes pour bonnes pratiques dans le domaine de l’agriculture. Il invite d’ailleurs le ministère de l’Environnement à envisager cette éventualité.

Cependant, la loi 102 qui fait cas d’une possible taxation des pesticides mentionne également que les frais prélevés seront redirigés vers certains programmes. Ces derniers s’attacheront à réduire et rationaliser l’utilisation des pesticides dans le monde de l’agriculture.

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