Après deux ans de labellisation Carbon Fri, le Service de l’environnement (SEn) a dressé un bilan carbone de ses différentes activités. Entre 2019 et 2021, il a constaté une réduction considérable de ses émissions de CO2. Estimée à 56 %, cette baisse reflète la détermination dont fait preuve la structure pour soutenir des projets favorables au climat.
Une évolution porteuse d’espoir
Depuis 2018, la fondation Carbon Fri fait la promotion des entreprises qui œuvrent pour une économie fribourgeoise plus durable. Autrement dit, elle soutient financièrement les projets locaux qui s’engagent à baisser leurs émissions de CO2. C’est dans cette optique qu’elle a labellisé le Service de l’environnement (SEn) en 2019.
À l’époque, les émissions de CO2 de ce dernier découlaient de trois principales sources (chauffage, déplacement et mobilité pendulaire). Plusieurs mesures d’ajustements ont alors dû être prises pour y remédier. C’est ainsi que le SEn a changé la source d’alimentation de son chauffage. Il a notamment délaissé le gaz pour adopter la chaleur générée par le SAIDEF. Cela lui a permis de baisser 31 tonnes de ses émissions de CO2.
Le télétravail initié en 2021 (pour cause sanitaire) est venu étendre cette baisse à d’autres postes (électricité, bureautique et mobilité). Passant de 131 tonnes à 58 tonnes de CO2, le SEn a réduit 56 % de son empreinte carbone. Bien que cette évolution soit porteuse d’espoir, elle souffre encore de quelques lacunes. Par exemple, une réduction de l’impact en termes de mobilité doit être envisagée dès 2028.
D’autres mesures d’ajustement en perspectives pour les prochains mois
Malgré sa progression, le SEn ne se repose pas sur ses lauriers. Durant les douze prochains mois, il prévoit d’adopter quelques mesures supplémentaires pour réduire davantage son empreinte carbone. Il compte remplacer ses véhicules à essence par des moyens de transport dépourvus de moteur thermique. Il envisage aussi de renforcer les conditions qui encadrent l’utilisation des véhicules privés dans les déplacements professionnels.
En partenariat avec le SAAV, le Sen va augmenter le nombre de places disponibles dans son parc à vélos. Il a également prévu d’installer quelques batteries afin de stocker l’énergie produite par ses panneaux photovoltaïques. Avec l’aide du Service de l’informatique et des télécommunications, il va optimiser la gestion électronique de ses documents.
De plus, le Service de l’environnement envisage de mettre en place une équipe de travail chargée de traiter toutes les informations liées à la baisse de ses émissions de CO2. Pour finir, il compte pérenniser les offres de sa cafétéria. Il mûrit donc l’idée de créer un restaurant d’entreprise qui va servir des produits locaux.
