Après plus d’une décennie de discussion, les différents États de l’ONU ont pu trouver un terrain d’entente pour préserver l’espace de la haute mer. Ils ont alors établi le tout premier traité international axé sur la protection de ce secteur. Très complet, ledit document est salué par les défenseurs de l’environnement. Il comprend de nombreuses dispositions, dont la création de nouvelles aires marines protégées.
Un événement inscrit dans les annales
Le 4 mars dernier, l’Organisation des Nations Unies a été témoin d’un évènement qui restera à jamais inscrit dans ses annales. En effet, ses États membres ont finalement trouvé un compromis permettant de préserver l’espace de la haute mer. Après plus d’une quinzaine d’années, les discussions ont abouti à l’élaboration du premier texte de protection de la haute mer.
Accueilli par des ovations prolongées, ledit traité devrait favoriser la suppression des éléments qui menacent des écosystèmes importants pour l’humanité. Gelé pour le moment, il sera bientôt passé à la loupe par divers services juridiques. Sa version finale sera alors traduite dans les langues officielles de l’organisation. Ce n’est qu’au terme de ces phases qu’il pourra être officiellement adopté.
Un acte salué par les écologistes
Aujourd’hui, tous les partisans de la cause écologique s’alignent pour saluer le nouveau texte élaboré par l’ONU. Bien que n’ayant pas connaissance du contenu exact de ce traité, ces militants n’en clament pas moins de son importance. Ils le considèrent comme une pierre décisive qui viendra renforcer la lutte menée pour la protection de la biodiversité planétaire.
En outre, les écologistes sont ravis d’apprendre que de nouvelles aires marines protégées verront le jour dans la haute mer. Ils apprécient également que le traité impose une évaluation régulière des activités menées dans cet espace. De même, ils soutiennent le partage équitable qui sera fait des bénéfices issus du traité.
Un accord utile contre le réchauffement climatique
De manière générale, la haute mer est un espace qui commence à la lisière des Zones Économiques Exclusives (ZEE) des différents pays. Elle prend place à près de 200 milles nautiques des surfaces côtières. À ce jour, elle constitue à elle seule plus de 60 % des océans. Elle occupe également près de la moitié de la superficie de la planète terre.
D’après certaines études, elle absorberait une énorme quantité de CO2 chaque année. De même, elle contribuerait à la production de la majeure partie de l’oxygène terrestre. Avec l’adoption du nouveau traité, la haute mer pourrait devenir l’un des fers de lance des gouvernements qui souhaitent endiguer le réchauffement climatique.