Quel est l’impact du développement du secteur automobile sur l’environnement ?



La fabrication des véhicules programmés est en plein essor. Bien que cela présente assez d’avantages pour les utilisateurs, les inconvénients sont aussi nombreux. Des études prouvent que la quantité de CO2 qu’émettent ses véhicules dans l’air est très importante. Cela est dû aux systèmes informatiques et à d’autres matériels installés pour son bon fonctionnement. À l’horizon 2050, l’émission en CO2 de ces voitures pourrait être comparable à celle des datacenters qu’on retrouve actuellement dans le monde.   

Les prévisions de MIT pour les prochaines années

Le Massachusetts Institute of Technology (MIT) a mené des recherches sur la quantité de CO2 qu’émettent les véhicules. Il ressort de ses récentes études que si la production de voiture programmée atteignait un milliard dans le monde, cela engendrerait plusieurs problèmes. En effet, quand toutes ces voitures se déplaceront pendant 1 heure au cours d’une journée, chacune d’elles produira 840 watts. Cela est dû à l’ordinateur et aux logiciels dont on les équipe. Le taux de production de CO2 de toutes ces voitures serait comparable à celui des centres informatiques qui existent actuellement.

Ces centres connus sous le nom de datacenters contribuent à la pollution de l’environnement. Sur le plan mondial, leur taux d’émission de gaz à effet de serre est de 0,3 %. Cela avoisine un peu le taux d’émission de l’Argentine. Les estimations de ces chercheurs se basent surtout sur le taux de production prévu à l’échelle 2050. De plus, leurs travaux tiennent compte des progrès spectaculaires qu’on observe dans le domaine de l’informatique et des industries.

Anticiper les risques

Il y a des zones d’ombres qui ne sont pas encore élucidées par les spécialistes. À titre d’exemple, on ne peut pas encore dire avec exactitude le temps que les gens passeront au volant. Ce paramètre peut augmenter comme il peut diminuer. Si les performances des algorithmes augmentent, la durée des trajets peut être réduite à la baisse.

À cela s’ajoute le fait que des logiciels plus performants peuvent être mis au point avant 2050.Pour éviter que l’utilisation de ces voitures impacte l’écologie au point de devenir incontrôlable, il faut travailler sur leur taux d’émission. En 2050, il faut qu’une voiture ne consomme qu’au plus 1,2 kW d’énergie. Cela semble difficile à faire, mais les constructeurs devraient se pencher sur la question. Pendant que les chiffres effraient les chercheurs de MIT, d’autres études prouvent qu’on pourrait noter une surutilisation des véhicules autonomes.


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